Deux responsables européens appellent l’Europe à soutenir le plan d’autonomie sur le Sahara marocain

Louis Michel et Jacques Brotchi photo MAP

Dans une tribune cosignée par Louis Michel ministre d’Etat belge, ancien ministre des affaires étrangères et Jacques Brotchi président honoraire du Sénat Belge, parue sur la plateforme www.eubriefs.com, les deux responsables européens appellent l’Europe à soutenir le plan d’autonomie marocain sur le Sahara pour un règlement définitif de ce conflit.

« Nous estimons que le processus de ce différend a besoin d’un nouveau souffle afin de mettre fin à des actions de déstabilisation dans la région sahélo-saharienne particulièrement stratégique et dangereuse. L’avenir de l’Europe dépend de la stabilité en Afrique et plus particulièrement de cette région, considérée par d’aucuns comme la frontière du sud de l’Europe. L’administration Biden, bien consciente des enjeux, ne parait pas vouloir remettre en cause la marocanité du Sahara.

Les efforts diplomatiques aussi louables soient-ils ne permettent pas de débloquer ce conflit gelé opposant le Royaume chérifien aux indépendantistes sahraouis, soutenus par l’Algérie.

La tenue d’un referendum d’autodétermination par l’ONU semble abandonnée et n’est plus abordée dans les textes onusiens. La proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique par le Front Polisario en 1976, soutenue par une Algérie en perte de vitesse, n’a pas eu l’écho espéré. En d’autres termes, le soutien aux indépendantistes que ce soit en Europe, dans le monde arabe ou en Afrique s’affaiblit. Cette affirmation s’est largement confirmée lors de la Conférence Ministérielle de Soutien à l’Initiative d’Autonomie sous la Souveraineté du Maroc qui s’est tenue le 15 janvier dernier sous les auspices du Royaume chérifien et des États-Unis. À cette occasion, les participants se sont engagés « à plaider en faveur d’une solution se basant uniquement sur l’Initiative marocaine d’Autonomie ».

Ce qui nous fait dire que nous nous acheminons lentement mais surement vers la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et ce pour des raisons géographique, politique et géostratégique. »

Le texte complet sur : https://eubriefs.com/?p=5485