Le centre des études ICG propose le réengagement de l’ONU et des USA au Sahara marocaine
Dans une note de veille intitulée « L’heure du réengagement international au Sahara occidental », le think tank International Crisis Group (ICG) propose la nomination d’un envoyé spécial de l’ONU au Sahara, considérant que: « C’est un début nécessaire. Si le Maroc a imposé des conditions préalables à la nomination, les États-Unis et la France doivent pousser Rabat à les abandonner ». Et que même si ce « nouvel envoyé spécial ne pourra pas lui-même arrêter les combats, (les responsables du Polisario ont clairement indiqué qu’ils souhaitaient une réinitialisation des termes du processus de paix avant d’envisager un nouveau cessez-le-feu) ».
Et « même si une réinitialisation complète pourrait être irréaliste, si l’ONU se réengageait, un envoyé pourrait être en mesure de négocier une désescalade temporaire qui ouvrirait la voie à des pourparlers sur une trêve ». À son tour, « cet arrêt permettrait la reprise des négociations Maroc-Polisario (avec la participation algérienne et mauritanienne). … Cette approche ne fonctionnerait que si les États-Unis et le Conseil de sécurité de l’ONU intensifient considérablement leurs efforts pour résoudre le conflit « .
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